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Nathalie Leroy-Mandart

Interstellar est un film de science-fiction qui commence en présentant son personnage principal, Cooper, pilote d’avion en train de dévisser…

Puis s’en suit une longue narration et description de notre planète Terre agonisante sous des problèmes environnementaux. La famille de Cooper vit aux Etats-Unis, subit une météo étrange qui provoque des incendies spontanés des cultures, qui couvre de poussière l’intérieur des maisons. Cette description se veut sans doute analogique à la vie à Pompéi avant l’irruption du volcan… Si l’action de ce film est censée se situer dans un futur proche, il nous apparaît très très proche, tant ces problèmes d’environnements nous apparaissent familiers… Notre ex pilote en est réduit à mettre son talent et ses ardeurs sous cloche et se contenter d’exercer son intelligence à réparer des machines pour lui et son entourage fermier. Les récoltes s’amenuisent sous les vagues de maladies qui les envahissent, régulièrement.

Au sein de la famille de Cooper se détache le personnage de sa fille qui a hérité de cette soif et fibre scientifique paternelle. Or l’adolescente est persuadée que sa chambre est habitée par un esprit, un fantôme qui essaye de communiquer. Des livres tombent de sa bibliothèque, s’ouvrent sur des pages déterminées… Elle découvre que c’est le langage morse qui est utilisé pour lui transmettre des coordonnées géographiques. Le père et sa fille se mettent en route pour rejoindre l’endroit qu’indiquent ces coordonnées GPS et découvre que l’ancienne station de recherche spatiale où notre héros Cooper travaillait en tant qu’ingénieur-pilote n’est pas fermée comme tout le monde le pensait. Des collègues ingénieurs et spationautes sont restés en veille pour continuer leurs recherches et dévoilent à Cooper l’imminente apparition d’un trou de ver qui pourrait permettre de rejoindre des missions d’envoyés prospecteurs de nouvelles planètes à vivre – notre planète étant si critiquement malade et sur le point de s’éteindre.

Cooper accompagné de trois autres spationautes va partir au travers de ce trou dans l’espace, quitter sa famille dans l’angoisse de ne peut-être jamais les revoir pour sauver son et leur monde, sauver la race humaine, lui donner une chance de s’établir ailleurs sur une planète plus propice.

Il y a dans ce film les mêmes émerveillements pour la science que dans le film Contact, les complicités et connivences que l’on trouve dans Abyss, les mêmes attentes et espoirs envers la rencontre attentionnée d’autres êtres que dans Rencontres du 3e type, des références savantes et actualisées sur les théories de la relativité du temps, de la gravité, de la matière noire. Comme tout bon et même très bon film de science-fiction, les images y sont splendides. Le ton général de ce film est tout empreint d’humanité et sa fin est touchante de reconnaissance, gratitude et d’optimisme. Si bien que l’on sort du cinéma rempli d’espoir de ce que l’amour avec un grand A est été démontré comme la seule source de communication entre les êtres que ni le temps, ni l’espace ni l’impossibilité scientifique n’ait plus contraindre.

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Nathalie Leroy-Mandart
Sr Footwear designer pour Adidas (Allemagne). Membre de l'Union Protestante Libérale et Progressiste, membre de son Comité Administratif.
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